Comment est-ce arrivé ? Pourquoi est-ce arrivé ? Toutes les raisons du monde ne me feraient pas comprendre.
Hier, je suis restée sans voix, et puis j'ai pleuré doucement, en silence. J'ai pleuré de tristesse, beaucoup, et de fierté, plus encore.
Triste de voir cette souffrance, de la perte d'hommes et de femmes qui représentaient de si belles valeurs – liberté, courage…
Triste de voir déjà d'abominables commentaires pleins d'amalgames tout aussi détestables.
Triste de savoir que malheureusement, il faudra encore du temps avant que les massacres cessent.
Fière de ces journalistes et illustrateurs qui envers et contre tous ont continué à s'exprimer librement, à rire de tout, qui sont restés fidèles à leur soif de liberté.
Fière de ces hommes et femmes policiers/ères, qui sans hésiter s'interposent pour défendre leurs concitoyens.
Fière de voir ce monde dans les rues pour rendre hommage, et surtout pour clamer que jamais, JAMAIS, on ne nous retirera le droit de rire, le droit de dire, le droit d'écrire.
Je suis Charlie, je suis Franck, je suis Frédéric, je suis Cabu, je suis Elsa, je suis Ahmed, je suis Honoré, je suis Michel, je suis Mustapha, je suis Tignous, je suis Wolinsky, je suis Bernard, je suis Charb.
Je suis toutes ces personnes qui d'une manière ou d'une autre ont souffert, depuis bien trop longtemps, d'attaques de ce genre.
De tout ce que j'ai eu le temps de lire ou regarder aujourd'hui, voici ce qui m'a touchée un peu plus que le reste...
Dalma a écrit un article plein de sagesse : Allo papa tango Charlie
Des chansons ont étés écrites ...
Les illustrateurs continuent d'illustrer
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