31 décembre 2014

Je n'aime rien tant que... ses mains

Je n'aime rien tant que de l'avoir tout contre moi les nuits où elle ne dort pas, et de sentir sa petite main me caresser la joue, ses yeux rivés aux miens.

Je n'aime rien tant que de l'observer jouer, attraper délicatement un objet et le remuer gracieusement en cercle ou en huit, simplement en vrillant le poignet, comme pour le faire tintinnabuler.

Je n'aime rien tant que de l'entendre taper bruyamment sur un jouet, glisser fort ses doigts sur le plastique, ou faire valser un grelot pour expérimenter les sons. 

Je n'aime rien tant que de la voir découvrir une matière nouvelle du bout des doigts, palper et expérimenter d'un air à la fois surpris et captivé. 

Je n'aime rien tant que de la voir onduler ses doigts vers le ciel et les agiter soudain pour réclamer un câlin.

Je n'aime rient tant que de me souvenir que lorsque j'ai été très malade et très malheureuse, une petite main de vingt jours m'a caressé la mienne de son pouce, comme pour me consoler.

Ses mains son celles d'un bébé pataud, et je suis émerveillée de la voir les utiliser avec tant de précision et de grâce.


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